top of page
Tenir un nouveau-né

Le Deuil Périnatal

Le deuil périnatal, c’est-à-dire la perte d’un bébé, est finalement un contre-sens profond de la « vie ». Cette vie que l’on attendait, espérait et qui n’a pas encore déployé ses ailes nous quitte parfois avant-même que l’on ait eu le temps de poser nos yeux sur elle.

Le Deuil périnatal, un deuil inconcevable

Toute perte est une douleur immense et il est important à mes yeux de ne jamais faire de hiérarchie de ces douleurs car cela peine et culpabilise beaucoup de personnes endeuillées.

Le deuil de l’enfant, peu importe son âge, est néanmoins particulièrement traumatique car il vient faire voler en éclats nos certitudes sur la vie et son « sens » profond.

deuil bébé et enfant.webp

Une mort "contre l'ordre des choses"

Dans notre conscience « un enfant de meurt pas ». Donner la vie c’est se faire la promesse de faire grandir un petit être, le voir évoluer, s’amuser, aimer, expérimenter mais aussi vieillir. Avant son arrivée on ressent déjà tout l’amour inconditionnel qu’impliquera une telle rencontre. Alors quand la vie prend la décision incompréhensible de venir nous voler ces instants et ce futur, le monde n’a alors plus de logique dans son évolution et tourne à l’aberration.

accompagnement deuil bébé.webp

La perte sous différentes formes

La perte d’un bébé ou d’un enfant est un cataclysme qui peut survenir dans des circonstances différentes : interruption volontaire (IVG) ou médicale de grossesse (IMG), fausse-couche, enfant mort-né, mort subite du nourrisson, accident, maladie

Peu importe la forme, le séisme est abyssal et totalement incompréhensible.

deuil perinatal et souffrance.webp

Le poids du silence

Les parents anéantis sont désormais habités d’une douleur à la fois assourdissante mais aussi silencieuse face à une société qui ne sait pas encore gérer le poids de ces drames encore trop tabous.

Pour l'entourage la question du silence peut se poser: parler du bébé parti mais avec la peur de raviver le chagrin ? Ne plus le nommer mais avec la crainte que l’oubli prenne petit à petit le dessus ?

Le deuil de l'enfant, un cataclysme familial

C'est désormais tout l'entourage qui est sonné, abasourdi par la douleur de ce départ. La force du couple est mise à rude épreuve alors qu'il faut parfois s'occuper en parallèle des autres frères et sœurs.

Une culpabilité étouffée

 

Cette onde de choc vient résonner sur tout le noyau familial après le départ. La phase de culpabilité et de honte peut être fréquente chez les parents endeuillés avec cette éternelle question « pourquoi cet échec de la vie là où tout le monde y arrive ». C’est une très dure condamnation de soi qui peut faire surface et le plus dur jugement à ce moment-là est bien celui envers soi-même.

Le travail de deuil amènera petit à petit à reconnaître sa légitimité et sa dignité en tant que parent, à s’accepter, reconnaître que l’on a été le parent qui a tout fait pour maintenir son petit vivant et donc que l’on est digne de ce nom.

enfant deuil périnatal et naturopathie.webp

La force du couple ébranlée

Il est très important de comprendre que dans un processus de deuil aussi traumatique que celui-ci, chaque personne va le vivre à son rythme et à sa manière. Cette différence d’attitude peut parfois plonger le couple dans une grande incompréhension, de la colère, de la déception, des ressentiments…. La connaissance du processus de deuil est à mes yeux primordial pour ne pas être dans le jugement de l’autre et ne pas être déçu s’il ne réagit pas comme soi à l’instant T.

Pour l’un, cette journée sera peut-être une pause dans les larmes et le chagrin avec un regain inespéré de quiétude, quand pour l’autre ce même jour sera synonyme de noyade.

Comprendre ce fonctionnement permet de souder certains couples pour les aider à survivre à ce cataclysme… On peut être seul dans sa peine, mais ensemble pour l’affronter.

Un deuil impossible?

Je le pense sincèrement, on ne « fait » jamais son deuil

On le portera toute sa vie, dans les recoins de son cœur, on apprendra à vivre avec lui, même si au début sa présence semblera insurmontable. Au fur et à mesure du temps et des années, cette peine qui étrangle prendra des teintes plus douces et l’on se surprendra petit à petit à vivre à nouveau, à espérer, à rire, à aimer.

accompagnement deuil périnatal.webp

Se faire accompagner

L’isolement est aussi une étape importante dans le deuil qui parfois effraie l’entourage. C'est pourtant un recueillement normal et nécessaire. Si cette solitude qui perdure vous affecte particulièrement, il existe aujourd’hui de nombreuses associations autour du deuil périnatal mais aussi des professionnels de la santé ou des professionnels des médecines douces.

Il est important de s’écouter et de respecter ses besoins, ses envies et son rythme.

plumes deuil périnatal grenoble.webp

En parler

Que le petit être n’ait pas eu le temps de vivre en dehors du ventre, qu’il ait connu quelques heures ou quelques mois il a existé. Bien-sûr dans le cœur de ses parents pour qui il a été le visage de l’amour inconditionnel, mais il est aussi ce prénom tant prononcé, cette chambre aux teintes douces et pastelles, ces souvenirs joyeux de l’annonce de son arrivée…

On a le terme de veuf ou veuve pour un conjoint, mais aujourd’hui malheureusement il n’y a aucun mot qui décrit un parent qui perd un enfant.

Lors du deuil, là encore l’entourage ne saura pas forcément si en parler sera bénéfique pour la famille endeuillée par peur de maladresse. Et pourtant certains parents auront envie de continuer à faire vivre leur petit ange, dans les paroles, les dates importantes, les fêtes de famille.

Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à ouvrir les conversations, à le nommer, à continuer d'amener sa présence dans les cœurs.

Des méthodes naturelles pour aider à surmonter le quotidien

Aucun conseil ne peut enlever la tristesse, aucun traitement ne peut faire oublier la peine. Se faire accompagner ne signifie pas trouver la solution magique à un deuil, il n’en existe malheureusement pas... On ne peut échapper à la souffrance de la séparation, ni tenter de la court-circuiter. Si c’est le cas elle n’attendra alors qu’une chose, que l’on prenne en compte sa légitimité d’être là.

 

Le deuil est comme une cicatrice après une brûlure. Si l’on ne prend pas soin de cette cicatrice, si on ne la désinfecte pas, qu’on ne l’hydrate pas, qu’on ne la soigne pas, elle se refermera bien sûr, mais la cicatrisation ne sera pas belle, parfois même elle se surinfectera.

Vous accompagner lors d’un processus de deuil permettra de moins souffrir « à vide » en tentant de comprendre les mécanismes de survie que le corps et le cœur mettent en place.

 

Mon rôle est de vous aider aussi à prendre soin de soin de vous, en vous apportant détente à travers la réflexologie plantaire et la respiration mais aussi, partage et écoute pour vous permettre de venir déposer le chagrin et la peine que vous traversez.

J’utilise des méthodes naturelles pour aider le corps dans affronter les jours « d’après» : conseils sur l’hygiène de vie, plantes médicinales pour aider à réguler le stress, apaiser les angoisses, améliorer la qualité du sommeil, pallier à des carences alimentaires, soutenir l’immunité

bottom of page