La perte de son animal de compagnie est un deuil qui mérite d’être reconnu et accompagné comme tel !
Celui qui a partagé pendant tant d’années notre quotidien, nos joies, nos peines a pris une place unique dans notre cœur et son départ y laisse désormais un vide indescriptible.
Le deuil animalier nous rappelle la place essentielle de l'animal de compagnie dans nos vies
Un animal de compagnie c’est une histoire d’amour qui se crée entre deux êtres n’appartenant pas à la même espèce. L’attention porté l’un à l’autre, par le regard, par les non-dits est à la hauteur de cet attachement réciproque, viscéral et humain.
Un compagnon à 4 pattes est un être essentiel dans la vie de la maison et son départ est une perte d’autant plus douloureuse.
Un compagnon inestimable
Ce compagnon est avant tout un ami, fidèle, loyal, un confident. Il partage une grande partie de notre vie, jour après jour, vivant avec nous nos plus grands moments et nos plus grandes difficultés. Pour certains l’animal est devenu notre enfant, cet être adoré qui vit avec nous et dont nous devons prendre soin. L’attachement et l’amour sont intenses et précieux.
Une présence essentielle
Ces êtres sensibles ont un rôle majeur : comme nous ne parlons pas le même langage, leur présence silencieuse à nos côtés nous invite à comprendre et à vivre l’amour inconditionnel. Ce fidèle compagnon ne nous jugera jamais, il nous accueillera avec la même joie, la même intensité et cela tous les jours de sa vie.
Un thérapeute silencieux
Un chat ou un chien est un mini-thérapeute, un « mini-chaman ». Il nous aide à surmonter des difficultés, apaiser des blessures, il nous aide à guérir, à se soigner en venant se blottir sur des maux douloureux, il est le confident avec qui on peut parler, pendant des heures, sans jugement pour extérioriser ses peines.
Un quotidien rythmé par l'animal
A ses côtés nous avons aussi ritualisé et rythmé les journées : le moment du câlin au réveil, les repas, les retrouvailles après une longue journée de travail… Autant d’instants qui vont rester en suspension au départ de l’animal et terriblement manquer au quotidien.
Le deuil animalier: incompris et silencieux
La mort d’un humain est déjà compliquée à aborder dans notre société tant le poids du tabou est encore très présent. Alors celle d’un animal est une « double » peine. Non seulement la douleur est souvent minimisée mais elle est aussi incomprise.
L'incompréhension face à une telle perte
Que l’on soit triste une journée ou deux, peut être « entendable » par l’entourage, mais rapidement des injonctions vont prendre le dessus : « ça va passer », « tu devrais reprendre un autre animal », « sors t’aérer la tête » etc.
Les personnes qui n’ont jamais eu d’animal de compagnie comprendront peut-être encore moins la tristesse profonde qui anime le propriétaire endeuillé.
La solitude face à la douleur
Un fort sentiment d’isolement apparait si l’endeuillé ne peut trouver de réconfort et d’écoute autour de lui.
Le deuil animalier est encore malheureusement moins bien compris et respecté dans le milieu professionnel où une réelle sensibilisation au deuil mériterait d’y être pleinement développée.
Trouver du soutien lors d'un deuil animalier
La Naturopathie au service du deuil animalier
Je vous accompagne dans cette thématique si sensible et méconnue du deuil animalier, pour venir vous aider à soutenir le corps et le cœur dans cette douloureuse épreuve.
Comme pour mes autres accompagnements du deuil, je vous invite dans un espace de confiance, d’écoute, de bienveillance et de libération de la parole sur un thème encore très tabou.
Face à des maux physiques ou émotionnels comme le stress, la fatigue, le manque d’appétit, les problématiques de sommeil ou d’immunité, je vous proposerai un soutien de l’organisme par des méthodes naturelles issues de la naturopathie, des plantes médicinales adaptées, des Fleurs de Bach etc.
Un processus de deuil identique
Les émotions rencontrées lors d’un deuil animalier peuvent pourtant être les mêmes que pour un deuil « humain » : tristesse, colère, confusion, mélancolie, nostalgie, désespoir ou même soulagement…
Tous ces états méritent d’être accueillis, entendus et respecter. Il est important de trouver une oreille attentive, compréhensive et respectueuse de son chagrin et de sa douleur. Cette souffrance est tout à fait normale et surtout légitime.